Mon entrée au Cambodge à partir du Laos se fait sans heurt, à bord d’un autobus qui voyagera toute la journée pour m’amener directement à la capitale, Phnom Phen. On passe des chemins en terre battue du Laos aux surfaces asphaltées de la ville. Sur le chemin, on fait quelques arrêts, on croise un énorme marché dans une ville dont j’oublie le nom. Phnom Phen, ville comparable à Montréal en fait de population, mais ô combien remplies d’images insolites. Ici un homme qui vend des carcasses de cochons morts. Là des carcasses de canards qui sèchent au soleil à côté du linge propre. Avec juste à côté une dizaine de personnes entrain de faire l’abatage d’une centaine de canards en pleine rue. Des moines bouddhistes qui se promènent de commerces en commerces pour donner la prière en échange de nourriture. Des hommes sympathiques qui me font d’énormes sourires en attendant un peu nonchalamment des clients à transporter sur leur vélos. Des motos qui se faufilent un peu partout. C’est la cohue habituelle des villes d’Asie quoi! Et ça change assez radicalement de mes dernières semaines calmes au Laos. Bienvenue au Cambodge!
